Article de Libé sur la Nyctalopie

Défilé pour garder un squat à Montpellier

L’espace culturel autogéré du 8, rue Abbé-de-l’Epée doit être évacué.

Une quinzaine de jeunes ont marché vers la mairie de Montpellier vendredi après-midi, arborant une banderole où était écrit : «Nos désirs font désordres.» Ils protestaient contre leur expulsion imminente du squat du 8, rue Abbé-de-l’Epée, dont ils avaient pris possession, fin janvier, pour en faire un espace autogéré. Un lieu offrant des activités culturelles pour résidents permanents et voyageurs nomades dans un cadre de vie collective. Continue reading

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Le squat de la rue de suez sera-t-il expulsé 3 jours avant le procès en appel?

Lundi dernier, un huissier s’est présenté rue de Suez pour procéder à l’expulsion décidée en première instance, au mois de juin dernier. Il a laissé un mot disant qu’il reviendrait mardi 7 accompagné d’un serrurier. Nous avons également reçu un courrier avertissant de l’expulsion à partir de lundi. Continue reading

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Expulsion rue du Père Bonnet

Aujourd’hui mardi 31 octobre 2006 à Montpellier les autorités policières ont procédé à l’expulsion des habitants de la maison située au 2, rue du père Bonnet, dans le quartier de Figuerolles. Continue reading

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Un nouveau squat rue de Suez

C’est une nouvelle conquête de l’internationale squatteureuse (IS): le 6 rue de Suez à Montpellier!
Ouverte depuis début février 2006, la maison est fort jolie quoi qu’en partie inhabitable (trous dans le toit).
L’aménagement des lieux poursuit son bonhomme de chemin, tandis que la tutrice du propriétaire (tétraplégique de 85 ans qui ne vit plus là depuis 10 ans) a d’autres choses à faire avant de penser à nous expulser: « rappelez le 15 mars! ». Continue reading

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(Libé) A Montpellier, le juge montre les dents au Grraou

La justice a prononcé hier l’expulsion immédiate d’un squat d’étudiants.

La loi n’a jamais beaucoup aimé les utopies. Hier, le juge a ordonné «l’expulsion immédiate» des habitants du Grraou ­ Grand Refuge révolutionnaire anarchiste ouvert à l’unanimité, ce squat du vieux Montpellier occupé depuis janvier par une poignée d’étudiants en sciences politiques qui en avaient fait un lieu de convivialité libertaire (Libération du 10 juin). Continue reading

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(Libé) Grraou, le squat de quartier qui refuse de ronronner

A Montpellier, des jeunes ont transformé un vieil immeuble en lieu de vie.

Ils ont un nom à faire peur mais des bouilles d’agneaux inoffensifs : Grraou ­ pour Grand Refuge révolutionnaire anarchiste ouvert à l’unanimité. «En fait, précise tout de suite Joan, le mot révolutionnaire est un peu exagéré. Nous sommes plutôt libertaires, avec un grand désir de vie commune et conviviale.» Joan a 25 ans, il est étudiant en sciences politiques à l’université de Montpellier. Comme Judith et Quentin. Avec Colas et quelques autres, ils squattent depuis janvier un immeuble désaffecté dans une ruelle du vieux Montpellier. Au-delà du logement, leur idée est d’en faire une sorte de maison populaire de quartier «pour renouer avec des formes de solidarité qui disparaissent». «Un lieu accueillant pour ceux qui ne veulent pas rester isolés, séparés les uns des autres.» Un lieu enfin qui réponde aussi aux besoins des sans domicile fixe, qui «transhument» l’été en direction du soleil. A Montpellier, notamment. Pour toutes ces raisons, les Grraou sont bien décidés à se battre pour éviter qu’on les déloge.

Précaires. C’est Judith qui raconte : «On vit tous depuis des années avec des revenus extrêmement faibles. Joan n’a absolument rien, Colas court les boîtes d’intérim comme manoeuvre sur des chantiers, et Quentin et moi sommes boursiers sur critères sociaux, avec 380 euros mensuels pendant neuf mois. Avant, on vivait hébergés chez les uns ou chez les autres, ou même dans des fourgonnettes. Un jour, une copine nous a parlé de cet immeuble inoccupé. On s’est renseigné au cadastre, pour s’apercevoir que le propriétaire était la Serm [organisme HLM de Montpellier]. La porte était ouverte, on s’est installé.»

D’un coup, leur espace de vie s’est considérablement élargi. Car leur Grand Refuge… s’étend sur quatre étages d’une vingtaine de mètres carrés chacun. Pour la visite, c’est Joan qui s’en charge : «Nous habitons aux quatrième et troisième étages. Au second, nous avons une zone de gratuité, où les gens viennent déposer des affaires dont ils n’ont plus besoin, tandis que d’autres viennent se servir. Une zone hors de tout commerce marchand. Et au premier il y a la cuisine et une salle de réunion, dans laquelle peuvent dormir des personnes en situation d’urgence ou des voyageurs et des artistes de passage.» Pour le choix de ces hôtes de passage, c’est au feeling. Et si quelqu’un ne plaît pas, «c’est moi qui me charge de lui expliquer», sourit Judith.

Cette activité «sociale» constitue l’argument principal de leur avocat pour justifier le maintien de ses clients dans le logement de la Serm. «De plus, ajoute Colas, nous organisons chaque mois un repas de quartier, où chacun donne ce qu’il veut. La veille, on va récupérer les invendus au marché bio de la ville, que les commerçants, sympas, nous offrent volontiers».

Tous ont participé au grand rassemblement Larzac 2003, mais ont préféré la conférence européenne, l’année dernière à Belgrade, de la People Global Action. D’Attac ou de José Bové, ils n’ont «plutôt rien à faire», même s’ils admettent qu’«ils font des choses bien». «On a des affinités avec d’autres personnes qui vivent en squat à Toulouse, Grenoble ou Dijon. Mais on n’appartient à aucune organisation», dit Judith, regard franc sous mèches de cheveux rouges. «Nous partons d’une constatation très simple : il y a des gens qui n’ont pas de maison. Or, il existe plein de logements vides», ajoute Joan.

Expulsion. Face à ces jeunes aux contours insaisissables ­ mais dûment surveillés par un officier des Renseignements généraux ­, la Serm semble gênée. D’autant plus que dans un voeu voté lors du conseil municipal du 30 mars, Hélène Mandroux, maire de Montpellier, avait clamé haut et fort que, «face à une crise sans précédent du logement dans notre ville […] où 60 % des habitants pourraient légitimement prétendre à un logement social et où des milliers de demandes restent insatisfaites tous les ans […], nous affirmons notre volonté de renoncer aux procédés d’expulsion». Pourquoi la Serm, détenue à 70 % par la ville de Montpellier et son agglomération, se permet-elle aujourd’hui de lancer une procédure judiciaire contre Quentin et ses amis ? Difficile de le savoir, surtout lorsque, contacté par Libération, Robert Subra, président de la Serm et élu PS au conseil municipal, refuse de s’exprimer.

Hier, les Grraou devaient comparaître devant le tribunal d’instance, assignés par la Serm. Dès 8 h 30, leurs amis étaient venus les soutenir en organisant un petit déjeuner avec café et crêpes (confectionnées à base de farine biologique) devant les grilles du palais de justice. Le juge, sur demande des avocats des deux parties, a finalement repoussé l’audience de quinze jours. Soulagement de Joan : «C’est toujours ça de gagné !»

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Quelques nouvelles du Grraou

Bonjour à toustes!

Nous avons le plaisir, d’une: de vous proposer un nouveau repas de quartier le dimanche 24 avril 2005, rue du plan de l’Olivier à Montpellier, et de deux: de vous donner des nouvelles, parce que les choses se sont un peu accélérées ces derniers temps. Continue reading

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Ni carton, ni prison… des logements!

63.500 adultes, accompagnés de 16.000 enfants âgés de moins de 18 ans étaient sans-domicile, au cours du mois de janvier 2001 en France métropolitaine (INSEE 01/2002). Ils et elles sont soit à la rue, soit, hébergés dans des centres et logements d’urgence. Un quart d’entre eux n’a jamais eu de logement personnel; 60% sont des jeunes de moins de 30 ans. Le problème du logement touche en premier lieu les plus démunis, sans épargner les personnes à faibles ressources. Continue reading

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Un membre du Carnaval des Affamés en justice

Mercredi 20 novembre, un militant montpelliérain compassait devant le tribunal correctionnel de Montpellier.

Les deux premiers texte ci-dessous reviennent sur l’audience, suit un tract du Carnaval des Affamés. Continue reading

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Communiqué de presse du Carnaval des affamés

CRIMINALISATION DES MOUVEMENTS CITOYENS SOLIDAIRES ?

L’expulsion du Foyer Saint-Vincent-de-Paul du jeudi 18 juillet a conduit à l’hébergement de fortune et temporaire (pour 4 jours!) des familles et mis à la mise à la rue des autres occupants. Ces derniers, se trouvant dans l’obligation de trouver un refuge, ont décidé de se rendre dans le jardin mitoyen au Foyer, propriété du rectorat. Cette occupation, certes illégale, s’est déroulée sans effraction ni détérioration. Continue reading

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