Lundi 16 février, le Kalaj a eu la plaisante visite des services sanitaires de la Mairie. Suite à ça, aujourd’hui, mercredi 18 février, c’était une nacelle, deux employés d’ERDF, six poulets nationaux venus pour couper l’électricité.
Oui, en hiver. Et le jour du 270ème anniversaire de Alexander Volta. C’est d’un cynisme!
Il fera 2° cette nuit.
Une semaine plus tôt, nous avons reçu un mail, envoyé depuis la fac de droit(e), d’un certain « collectif anti squast » (sic.) que voilà :
Bonjour Mesdames, Messieurs Nous tenions à vous informer de la création d'un collectif de l'Agglomération montpelliéraine de lutte contre les SQUATS. En effet nous sommes là pour vous informer su votre futur fermeture et vous empêcher d'ouvrir de nouveau squat. Pour ce faire nous utiliserons tous les moyens légaux pour vous faire fermer et sortir de votre "domicile", il est nécessaire de faire un exemple. Vous n'êtes pas au dessus des LOIS, vous vous en servez mais au détriment des autres Citoyens qui ont du mal à finir les fins de mois. Bien Cordialement, et pas trop "d'effraction", et avec affection... (a oui vous avez le droit à un logement social avec un RSA, et vous pouvez faire une procédure DALO qui vous aidera à vous loger légalement) Bien à vous Les Membres du COLLECTIF
C’est clairement une déclaration d’hostilité suivi d’actions en copinage avec la Mairie à en voir la rapidité des évènements depuis le passage des agents du service sanitaire qui soit disant n’avait pas connaissance de notre présence dans le bâtiment depuis 3 ans.
Nous ne laisserons clairement pas passer ça.
La Mairie actuelle expulsa les camarades de Luttopia 001 en plein décembre, 90 personnes à la rue. Aujourd’hui elle nous coupe l’électricité en hiver. C’est pas très classe, phiphi.
Le nombre de logements vacants appartenant à la Mairie (par le biais de la SERM (bisous)) est complètement scandaleux et en plus d’organiser la galère de logements elle fait la guerre au peu de squats qui restent à Montpellier.
Donc nous voulons dire à ce collectif ainsi qu’à la Mairie que nous ne nous laisserons pas faire et que s’ils ne veulent vraiment aucun squatteur, ils feraient mieux de chercher comment loger les gens.
Nous voulons aussi dire à la Mairie qu’il serait peut-être plus intéressant de gérer les squats en bonne intelligence, en communiquant, plutôt qu’utiliser une répression qui des fois est tout à fait illégale et en tout cas inadaptée.
Bonjour, tout d’abord,
nous vous invitons à prendre contact avec les services de météo France, pour être bien au « courant des température », et ensuite vous n’avez qu’à prendre un contrat chez EDF, Direct énergie, au lieu de passer votre RSA (revenu de solidarité active dans l’Herbe et autre produits stupéfiant, qui vous fait planer au lieu de travailler comme tout t’a chacun).
Ensuite nous vous invitons à vous mettre en relation avec le 115, et les services de CORUS ISSUE afin d’entamer de réelles recherche d’appartement sociaux:
-formulaire de demande de logement Social
-formulaire DALO et oui cela existe, vous y avez le droit.
Pôle emploi, la porte vous y grande ouverte, vous n’avez plus qu’à chercher et vous trouverez, au lieu de fumer…
Nous vous invitons également, à aller consulter et faire des certificats médicaux pour les faire valoir en justice.
quand à la Mairie, nous vous rassurons elle n’y est pour rien, Vous êtes seules responsables de ce qui vous arrive.
Nous vous invitons à allez consulter un avocat, à la maison de droit et de la justice, il vous conseillera sur ce qu’est le vol d’énergie (article 311-2 du code Pénal).
a oui encore si vous n’avez rien compris la Mairie et la SERM n’y est pour rien.
Bien Cordialement,
Les Membres du collectif
Bonjour,
Nous vous faisons une petite piqure de rappel, en effet vous faites du bruit et vous gêner tout le quartier, donc faites acte de tolérance avec nous, les riverains.
Merci
Droit de réponse
.
27 mars 2013, 04:03
Suite aux articles publiés le 23 mars dans Midi Libre, et le 26 Mars dans Direct Montpellier, nous demandons un droit de réponse.
Tout d’abord le KaLaJ s’excuse pour les gènes occasionnelles liées a certains évènements et en profite pour clarifier certains points.
C’est un lieu d’habitation où résident quatre à six personnes en permanence, et qui peut héberger de manière temporaire un maximum de 4 personnes supplémentaires.
C’est également un lieu culturel et artistique en dehors des institutions.
Dans cette optique, des travaux de mise aux normes et de rénovations ont été effectués. D’autres seront fait au besoin.
Depuis l’ouverture, nos tentatives de dialogue avec le voisinage sont restées majoritairement sans réponses, mais restent d’actualité. Contrairement à ce qui a été dit, nous entretenons de très bonnes relations avec certains riverains lesquelles s’exprime par de menus services, redistribution de nourriture ou simplement une conversation autour d’un café… D’autre trouvent même « notre présence rassurante » de part les liens tissés avec toutes les populations de ce quartier hétéroclite.
Depuis un peu moins d’un an, il y a eu des évolutions dans la gestion du lieu, concernant notamment les nuisances sonores qui nous ont été de nombreuses fois reprochées. Le lieu est par exemple fermé a tout public en soirée et des règles de vies internes ont été instauré dans la même démarche de respect des riverains.
Les différentes activités artistiques et ateliers, libres et ouverts à tous participe à la vie du quartier en rendant accessible échanges et savoirs.
Ces ateliers peuvent être sculpture et musique assistée par ordinateur, projections et expositions, débats et réunions, résidences d’artistes (…) dont la fréquentation et l’enthousiasme partagé démontre la nécessité d’un tel lieu.
Pourquoi céder au mélodrame lorsqu’il n’a pas lieu d’être? Pourquoi monter une pétition au lieu d’une réelle rencontre et concertation? Pourquoi devoir en passer par la presse alors que nous sommes voisins? Nous sommes des gens comme vous, étudiants, chômeurs ou salariés mais désirons vivre de manières différentes prônant l’entre-aide et l’échange en dehors de cette illusion qui est notre société. De nombreux lieux alternatifs de ce type existe en France et dans le monde. Certains sont devenus des institutions et très intégrés aux quartiers et villes. Pourquoi pas ici ?
Le KaLaJ et ses habitants vous invitent à venir, à les rencontrer, à participer et à vous faire votre propre opinion en découvrant le lieu.
Le programme papier est disponible dans la ville, ou en ligne sur https://montpellier.squat.net.
Le KaLaJ, ses habitants.
Envoyé a Direct-Montpellier, Midi Libre, la Gazette de Montpellier et au « collectif d’habitant pas content ».
Entre 2007 et 2013, baisse d’activité et hausse des charges ont mis la SERM et la SAAM dans le rouge. La réponse passera par 3 M€ d’économies sur les charges et dépenses des sociétés d’aménagement de la Ville et de la Métropole, comme l’a annoncé Philippe Saurel le 18 février.
sur le même sujet
Christophe Pérez nouveau directeur de la SERM et de la SAAM
Les premiers éléments de l’audit commandité au cabinet lyonnais Orfis par Philippe Saurel, président de Montpellier Méditerranée Métropole, au sujet de la situation financière et sociale de la Société d’équipement de la région montpelliéraine (SERM) et de la Société d’aménagement de l’agglomération de Montpellier (SAAM) ont été livrés mercredi 18 février 2015.
« Si nous ne faisions rien, nous aurions un déficit à la SERM d’environ 2 M€ fin 2017, avec une perte de 2.9 M€ sur notre cœur d’activité qui est l’aménagement et une activité énergie dont les recettes ne suffisent pas à compenser, explique Christophe Perez, nouveau directeur général des deux structures, arrivé à son poste en octobre 2014. Concernant la SAAM, nous aurions un déficit d’environ 1 M€ si nous ne faisions rien. »
Soit la bagatelle de 3 M€ qui doivent être trouvés d’ici 2017, à la fois par une hausse des actifs et une baisse des charges et dépenses des deux sociétés.
« Nous serions en situation de déficit si nous n’agissions pas, indique Philippe Saurel. Lorsque j’ai été élu, j’ai senti que des choses n’allaient pas. Mais je ne le savais pas avant, je n’étais pas dans les petits papiers à cette époque-là ».
Et l’audit qui s’est déroulé entre juin et juillet 2014 semble confirmer ses craintes, comme l’explique Bruno Génevois, du cabinet d’audit Orfis :
« La SERM a perdu depuis 2011 une part significative de son activité, avec 150 M€ de dépenses de travaux cette année-là, pour 95 M€ en 2013. Cette réduction d’activité a impacté le CA d’environ 2 M€, et s’est accompagné d’une vingtaine de recrutements. »
Relancer l’activité sans renouveler les postes
Entre baisse des rentrées et hausse des charges, la SERM a dû puiser dans sa trésorerie. Aussi, la stratégie que veut mettre en place Christophe Perez repose sur 3 axes, visant à la fois à relancer l’activité et réduire les charges :
« Nous allons mettre en place un plan de relance ambitieux, en lien avec les salariés, indique-t-il. Nous ne ferons moins appel à des prestataires externes et à de l’intérim, parce que nous avec les compétences en interne et nous devons les utiliser. Nous sommes actuellement sur 5 sites, et nous nous regrouperons sur 2 ou 3 pour diminuer les charges de loyer. Enfin, nous devrons ne pas renouveler les CDD ni remplacer les départs à la retraite. En tout, SERM et SAAM compte 127 ETP, et nous devrons nous séparer d’une vingtaine de personnes ».
Un plan de relance que la Ville et la Métropole souhaitent voir aboutir. En effet, ces deux institutions étant les actionnaires majoritaires de la SERM et de la SAAM, et s’étant portées garantes à hauteur de 80 % des sommes empruntées pour financer des travaux, elles devraient alors rembourser les sommes en cas de faillite, en 2017. Soit environ 55 M€ qu’il faudrait rembourser.
Bonjour,
alors vous voyer bien que vous faites du bruit et beaucoup de bruit….
Suite aux articles publiés le 23 mars dans Midi Libre, et le 26 Mars dans Direct Montpellier, nous demandons un droit de réponse.
Tout d’abord le KaLaJ s’excuse pour les gènes occasionnelles liées a certains évènements et en profite pour clarifier certains points.
C’est un lieu d’habitation où résident quatre à six personnes en permanence, et qui peut héberger de manière temporaire un maximum de 4 personnes supplémentaires.
C’est également un lieu culturel et artistique en dehors des institutions.
Dans cette optique, des travaux de mise aux normes et de rénovations ont été effectués. D’autres seront fait au besoin.
Depuis l’ouverture, nos tentatives de dialogue avec le voisinage sont restées majoritairement sans réponses, mais restent d’actualité. Contrairement à ce qui a été dit, nous entretenons de très bonnes relations avec certains riverains lesquelles s’exprime par de menus services, redistribution de nourriture ou simplement une conversation autour d’un café… D’autre trouvent même « notre présence rassurante » de part les liens tissés avec toutes les populations de ce quartier hétéroclite.
Depuis un peu moins d’un an, il y a eu des évolutions dans la gestion du lieu, concernant notamment les nuisances sonores qui nous ont été de nombreuses fois reprochées. Le lieu est par exemple fermé a tout public en soirée et des règles de vies internes ont été instauré dans la même démarche de respect des riverains.
Les différentes activités artistiques et ateliers, libres et ouverts à tous participe à la vie du quartier en rendant accessible échanges et savoirs.
Ces ateliers peuvent être sculpture et musique assistée par ordinateur, projections et expositions, débats et réunions, résidences d’artistes (…) dont la fréquentation et l’enthousiasme partagé démontre la nécessité d’un tel lieu.
Pourquoi céder au mélodrame lorsqu’il n’a pas lieu d’être? Pourquoi monter une pétition au lieu d’une réelle rencontre et concertation? Pourquoi devoir en passer par la presse alors que nous sommes voisins? Nous sommes des gens comme vous, étudiants, chômeurs ou salariés mais désirons vivre de manières différentes prônant l’entre-aide et l’échange en dehors de cette illusion qui est notre société. De nombreux lieux alternatifs de ce type existe en France et dans le monde. Certains sont devenus des institutions et très intégrés aux quartiers et villes. Pourquoi pas ici ?
Le KaLaJ et ses habitants vous invitent à venir, à les rencontrer, à participer et à vous faire votre propre opinion en découvrant le lieu.
Le programme papier est disponible dans la ville, ou en ligne sur https://montpellier.squat.net.
Le KaLaJ, ses habitants.
Envoyé a Direct-Montpellier, Midi Libre, la Gazette de Montpellier et au « collectif d’habitant pas content ».
Bonjour,
Nous tenions à savoir si votre soirée du Samedi 21 Mars 2015, c’était bien déroulée, oui, nous étions dans vos mur impressionnant.
Nous vous souhaitons une bonne continuation, et on vous surveille de près rassurez vous,
les dealers de LUTTOPIA 002 était bien Présent, ils ont fait leur travail, ils ont bien vendu de la WEED….
Enfin que du bonheur…..